FêTE DU CINéMA 2024 : VOICI SEPT FILMS à VOIR POUR SE CHANGER LES IDéES

Du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet 2024, toutes les séances de cinéma de toutes les salles de France sont au tarif unique de 5 €. L’occasion de voir ou revoir les films du moment à tout petit prix. Voici notre sélection.

Comme chaque début d’été, la fête du cinéma fait son retour ! À cette occasion le public bénéficie d’un tarif unique de 5 € la place, sauf pour les séances en 3D, 4Dx ou en iMax, soumis au tarif habituel. L’opération se déroule du 30 juin au 3 juillet. L’édition précédente avait attiré 3,1 millions de personnes dans les salles.

Pour vous aider à choisir parmi tous les films à l’affiche, la rédaction vous propose une sélection de sept films à aller voir sur grand écran.

« Le Comte de Monte-Cristo », de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière

Une adaptation réussie du roman de d’Alexandre Dumas. Dans un film de presque trois heures, de quoi rentabiliser ses cinq euros, Pierre Niney incarne Edmond Dantès. Le jeune homme est victime d’un complot et est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu’il n’a pas commis. Après quatorze ans de détention au château d’If, il parvient à s’évader. Devenu immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi. Un film aux décors grandioses qui n’a rien à envier aux productions américaines.

Lire notre critique : « Le comte de Monte-Cristo », un voyage au cœur de notre histoire et de l’âme humaine

« Vice-Versa 2 », de Kelsey Mann

Dans ce deuxième volume on continue de suivre Riley, fraîchement diplômée, elle est désormais une adolescente. Et cette nouvelle étape de vie n’est pas sans déclencher un chamboulement majeur au sein du quartier général qui doit faire face à quelque chose d’inattendu : l’arrivée de nouvelles émotions !

Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût - qui ont longtemps fonctionné avec succès - ne savent pas trop comment réagir lorsqu’Anxiété débarque. Et il semble qu’elle ne soit pas la seule… Un film d’animation rafraîchissant, à voir en famille… Ou pas !

Lire notre critique : Avec « Vice-Versa 2 », Pixar nous offre un retour aux émotions

« The Bikeriders », de Jeff Nichols

Dans un bar de la ville, Kathy, jeune femme au tempérament bien trempé, croise Benny, qui vient d’intégrer la bande de motards des Vandals, et tombe aussitôt sous son charme. À l’image du pays tout entier, le gang, dirigé par l’énigmatique Johnny, évolue peu à peu…

Alors que les motards accueillaient tous ceux qui avaient du mal à trouver leur place dans la société, les Vandals deviennent une bande de voyous sans vergogne. Benny devra alors choisir entre Kathy et sa loyauté envers le gang. Venez plonger avec Austin Butler dans l’univers marginal des bikers américains.

Lire notre critique : Avec « The Bikeriders », Jeff Nichols filme un beau mélo à moto

« Love Lies Bleeding », de Rose Glass

1989, au Nouveau-Mexique. En rupture avec sa famille, Lou incarnée par Kristen Stewart gère une minable salle de sport dans la petite ville d’Albuquerque. Un jour, Jackie pousse la porte de la salle. D’un sex-appeal impressionnant, elle est une bodybuildeuse qui trace seule sa route pour aller se présenter à un championnat de culturistes à Las Vegas.

En un regard elle entame avec Lou une relation passionnée, qui deviendra vite explosive et tragique. Jackie va prendre des anabolisants qui altéreront son jugement, et Lou aura de sacrées embrouilles avec sa famille. Une fiction féministe haletante qui s’attaque à un sujet inédit sur le grand écran : le culturisme féminin des années 80.

Lire notre critique : Après « Saint Maud », un premier film d’horreur réussi, Rose Glass revient avec un thriller lesbien, habité, trash et un brin fantastique

« Juliette au printemps », de Blandine Lenoir

Juliette, jeune illustratrice de livres pour enfants, quitte la ville pour retrouver sa famille quelques jours : son père si pudique qu’il ne peut s’exprimer qu’en blagues, sa mère artiste peintre qui croque la vie à pleines dents, sa grand-mère chérie qui perd pied, et sa sœur, mère de famille débordée par un quotidien qui la dévore. Elle croise aussi le chemin de Pollux, jeune homme poétique et attachant.

Dans ce joyeux bazar, des souvenirs et des secrets vont remonter à la surface. Blandine Lenoir signe un film mélancolique teinté d’humour sur le thème de la dépression et des non-dits.

Lire notre critique : À l’affiche, au cinéma, Izïa en dépression dans « Juliette au printemps »

« Un p’tit truc en plus », d’Artus

Si vous ne l’avez pas encore vu, vous ne pouvez pas passer à côté de la comédie française de l’année. Pour échapper à la police, un fils, incarné par Artus, et son père en cavale (Clovis Cornillac) sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé.

Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais. Un film touchant, qui parle de handicap avec légèreté.

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À découvrir le jour de sa sortie mercredi 3 juillet : « Les Fantômes », de Jonathan Millet

Hamid est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau. 

Lire aussi : ENTRETIEN. « Quiberon, c’est une ambiance générale » : Jonathan Millet a réalisé « Les Fantômes »

Cette histoire inspirée de faits réels est le premier long métrage de Jonathan Millet est le résultat d’un long travail d’enquête sur les cellules d’exilés syriens chargées de débusquer les criminels de guerre du régime de Bachar Al-Assad et de Daesh qui ont tenté en Europe de se faire oublier. Un film documenté à découvrir dès mercredi.

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