CHARLES BERLING « ASPHYXIé » PAR LES IMPôTS : L’ACTEUR POUSSE UN VIOLENT COUP DE GUEULE, « ÇA ME RéVOLTE »

Pour la première fois de son histoire, le Rassemblement national (RN) a franchi la barre des dix millions de voix aux élections législatives, en comptant les candidats investis par Éric Ciotti. Le parti s’est placé en tête des scrutins dimanche 30 juin avec 32,2 % des voix. Cette vague RN ayant déferlé sur l’Hexagone suite à la dissolution de l'Assemblée nationale a été publiquement déplorée par plusieurs artistes, sportifs, figures médiatiques et influenceurs, parmi lesquels on retrouve l’acteur Charles Berling.

Invité sur le plateau de C à vous sur France 5 lundi 1ᵉʳ juillet pour la spéciale du premier tour des législatives, le comédien s’est lancé dans une diatribe contre le parti mené par Jordan Bardella. Parmi les sujets évoqués avec l’homme de théâtre : les milliards d'euros d’impôts récoltés chaque année en France.

Charles Berling est "asphyxié par les impôts"

D’après Charles Berling, la politique du RN privilégierait les grosses fortunes aux dépens des gens du peuple qui, comme lui, se disent "asphyxiés par les impôts". "Vous voyez, j’en paie beaucoup et je sais qu’il y en a qui ont beaucoup plus de pognon que moi et qui n’en paient pas. Ça me révolte", a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter : "Mais le RN ne va rien faire là-dessus puisqu'il est subventionné par des milliardaires".

Par ailleurs, Charles Berling a avancé qu’en cas de victoire du RN, le monde de la culture serait en danger. "Pourquoi est-ce que vous croyez qu'ils veulent privatiser la Maison de la Radio ou France Télé ? Parce qu'il y a trop de gauchistes ! C'est pas possible ! À un moment donné, on rachète des médias et puis après on leur fait dire ce qu'on veut", a-t-il indiqué.

La politique selon Charles Berling

L’acteur a ensuite fait allusion à quelques opérations de milliardaires pointées du doigt par certains. "Quand on rachète un journal et qu'on change tous les journalistes, pour moi, il y a un hic, il y a un problème...", a-t-il estimé.

Celui qui a incarné le jeune aristocrate candide dans Ridicule (1996) s’est ensuite livré sur sa propre vision de la politique. "Le politique est là pour faire de la justice, réguler les choses, ne pas permettre à des grands carnassiers de s'emparer de tout", a-t-il fait savoir sur le plateau d’Anne-Élisabeth Lemoine.

Charles Berling : "Je ne suis pas Ensemble !, mais...

Du reste, Charles Berling, espérant qu'un maximum de Français feront barrage au Rassemblement National au second tour des législatives, n’a pas hésité à dévoiler à qui ira son vote. "Moi, je suis de la troisième circonscription du Var et j'appelle toutes les Toulonnaises et tous les Toulonnais à voter Isabelle Monfort (Ensemble !) et non pas Stéphane Rambaud (RN)", a-t-il révélé.

Sa propre consigne de vote, le sexagénaire a signifié qu’il s’agissait malgré tout d’un choix par dépit. "Je ne suis pas Ensemble !, mais je dis aujourd'hui, comme je l'entends de la part d'autres artistes, c'est une folie à laquelle il ne faut pas céder", a-t-il confié.