JUKE-BOX GéANT, MUSIQUE SACRéE DE DUKE ELLINGTON ET CONCERTS EN TOUT GENRE : çA SWINGUE à VILLENEUVE !

Il n’y a pas que le rap et le hip-hop en banlieue ! La preuve dès ce vendredi à Villeneuve-la-Garenne qui organise la troisième édition de son festival de jazz, aussi varié et éclectique que cette musique est diverse. Trois spots ont été sélectionnés pour faire swinguer le public.

Ce vendredi, à 21 heures, direction l’église Saint-Joseph, à l’angle de la rue Dupont-du-Chambon et de l’avenue du Général-de-Gaulle. L’ombre du grand Duke Ellington planera sur l’édifice pour un concert qui a de quoi redonner la foi, au moins dans la musique. La chorale Orphée et la chorale de l’église interpréteront les musiques sacrées de l’immense jazzman à grand renfort d’orgue, de contrebasse et de batterie naturellement. « Lorsque l’on écoute Duke Ellington, c’est rarement son œuvre religieuse. Et pourtant entre 1966 et 1974, il concoctera trois Sacred Concerts qu’il jouera avec son orchestre aussi bien aux USA qu’en Europe. Certains airs, tels Come Sunday et Heaven, sont devenus des standards de jazz très connus », rappelle-t-on à Villeneuve.

Le lendemain à 17 heures, ne ratez pas le spectacle de la compagnie Grille-pain, qui investit le parc de l’hôtel de ville avec « Only you, la boîte à chansons d’amour ». Il s’agit en fait d’une sorte de jukebox géant. Le principe est simplissime. On choisit une chanson d’amour parmi une liste de seize morceaux du répertoire populaire du XXe siècle. Les artistes viendront ensuite vous le chanter en tête à tête.

La doyenne du festival chante le blues à… 86 ans

Pas besoin d’être un musicologue confirmé pour piocher dans une liste comprenant des titres d’Elvis Presley, Joe Dassin, Kurt Weill, Amalia Rodrigues, les Beatles, Patrick Bruel ou… Philippe Katerine. « Des mondes, parfois contraires rassemblés ici par les réarrangements enregistrés de Théo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi et Roberto Negro, nouvelles références du jazz contemporain hexagonal », dixit les organisateurs.

Le festival s’achèvera en beauté avec deux concerts sur le parvis de la mairie. À 20 heures, Emma Lamadji et Matia Levréro entreront en piste. La première, imprégnée de negro-spiritual et de musiques africaines fera vibrer la foule de sa voix ample tandis que le second, guitariste et compositeur, apportera le grain de folie de l’improvisation.

Enfin, à 21h30, place au blues et l’expérience de Rhoda Scott et de son trio. À 86 printemps, la chanteuse et organiste américaine installée au Mans a enregistré une quarantaine d’albums, partagé la scène avec Count Basie, Ella Fitzgerald et Ray Charles et reçu le grand prix Sacem en 2022. On lui doit notamment la création du Lady Quartet, une formation de jazz exclusivement féminine.

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