LE VENT DES SABLES : "J'AI FAIT UN RéGIME ET DU SPORT", TOM LEEB EXPLIQUE COMMENT IL S'EST PRéPARé POUR CE RôLE "JOUISSIF"

Tom Leeb est à l'affiche du Vent des Sables, un polar maritime touchant avec Marie-Josée Croze et Alexandre Brasseur au cœur des Sables D'Olonne. Le comédien se confie sur ce nouveau premier rôle dans cette fiction inédite diffusée samedi 7 septembre sur France 3.

Habitué à jouer des rôles de beau gosse, Tom Leeb s'illustre dans un rôle à contre-emploi dans Le Vent des Sables (notre avis), une fiction policière prenante et distrayante à découvrir samedi 7 septembre sur France 3. L'acteur déjà repéré dans L'Amour presque parfait ou dans Les Combattantes, incarne ici un policier endimanché, presbyte et bourré de tocs. Bien que n'ayant guère le pied marin, ce dernier enquête avec Judith, sa nouvelle partenaire, interprétée par Marie-Josée Croze, qui au contraire, est elle dans cet environnement comme un petit poisson dans l'eau. Tom Leeb se confie sur ce rôle qui lui a procuré beaucoup de plaisir et se confie sur ses nouveaux projets.

Le Vent des Sables : "Il n'y a eu qu'une seule prise !", Tom Leeb revient sur l'une des séquences les plus marquantes de la fiction

Télé-Loisirs : On vous retrouve dans un rôle à contre-emploi, loin de l'image du "beau gosse" qu'on a parfois pu vous attribuer. Comment vous êtes-vous retrouvé sur ce projet ?

Tom Leeb :

Ce que j'aime dans ce métier, c'est jouer des rôles qui sont à l'opposé de ce que je suis dans la vie. Je dois beaucoup à Stéphane Kappes, le réalisateur, parce qu'un producteur, en lisant ce scénario, n'aurait peut-être pas pensé à moi, mais lui, a fait ce pari. J'étais surexcité à l'idée de jouer cet enquêteur endimanché, trop grand, tout maigrichon, germaphobe et qui ne voit pas à quatre mètres. Pour un acteur qui est censé jouer à longueur de temps les beaux gosses, c'est vraiment jouissif ! C'était un bonheur de m'éloigner de qui je suis.

Comment avez-vous construit ce personnage ?J'ai envoyé plein d'idées sur sa coupe de cheveux, ses lunettes, son costume trop large, sa démarche avec les bras ballants... J'ai passé un petit mois à faire un régime et faire du cardio aussi pour perdre quelques kilos. Je voulais qu'il paraisse encore plus grand et emprunté. J'avais en tête l'image d'un grand dadais. Ces détails sont très importants, c'est ce qui le rend attachant.

Comme lui, avez-vous le mal de mer ?Au contraire, j'ai une passion pour les bateaux. Quand j'étais enfant, mes parents nous emmenaient en vacances en bord de mer, j'adorais ça et j'ai passé mon permis bateau dès que j'ai pu.

Il y a une petite ambiguïté dans la relation qu'ont les deux enquêteurs, quel est votre avis ?Pour moi, il n'y a aucune ambiguïté entre eux, mais, effectivement, il y a une scène sur le bateau, où on peut se poser la question. On a tourné plusieurs versions et après en avoir discuté, on s'est dit qu'on allait laisser planer un doute pour que le spectateur puisse se faire sa propre idée. Ça lui appartient.

Il y a une scène particulièrement émouvante avec Marie-Josée Croze. Comment s'est passé le tournage de cette séquence ?Il n'y a eu qu'une seule prise ! Le réalisateur nous a dit de tourner la scène comme on le sentait, ça a presque été une sorte d'improvisation. Marie-Josée s'est mis tout de suite dans un état émotionnel fort et j'ai réagi instinctivement comme je pensais que mon personnage l'aurait fait. J'ai un souvenir très vivace de cette séquence.

Il y a une scène dans laquelle vous devez plonger dans un lac, l'eau n'était pas trop gelée ?C'était début novembre, donc l'eau était assez fraîche, mais pour tout vous dire, j'avais une fine combinaison sous mon costume pour éviter de prendre froid. Je dois dire qu'elle était la bienvenue en plus il y avait beaucoup de vent ce jour-là.

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Sur ce tournage en Vendée, avez-vous, comme votre personnage, pu goûter à la spécialité locale, le vin d'épines aussi appelé la "trouspinette" ?[Il rit.] Eh non ! Mais j'ai quand même pu profiter un peu de la région. On a tourné pendant l'été indien aux Sables d'Olonne et lorsque l'emploi du temps le permettait, j'ai pu faire de belles marches en bord de mer, du vélo sous un grand soleil et du surf. J'ai commencé le surf l'année dernière, mais la taille des vagues était de ma hauteur, donc… [Il rit].

Vous partagez l'affiche avec Alexandre Brasseur qui joue dans Demain nous appartient où joue également votre ancien partenaire de spectacle Kevin Levy. Le défi de jouer dans un feuilleton quotidien vous tente-t-il ?C'est une question que je me suis posée. Je trouve que c'est un exercice admirable et il y a dans les quotidiennes des comédiens vraiment formidables. Ils sont doués. Après, je trouve dommage, et c'est le principe des feuilletons, que tout doive aller très vite. Parfois cela se sent et je pense que j'aurais une certaine frustration. J'aurais peur aussi, je crois, de prendre de mauvaises habitudes, il faut être bon tout de suite, et ça crée des réflexes. Je suis tellement passionné par ce métier que j'aime prendre mon temps pour explorer différentes propositions de jeu. Je suis plus attiré par le théâtre où on est dans le vif et où on a la réaction directe du public. D'ailleurs, à partir du 10 septembre je fais mes débuts au théâtre aux Bouffes parisiens dans La Veuve rusée une pièce de l’auteur italien Carlo Goldoni. J'interprète le célèbre personnage d'Arlequin, qui est à la fois clown, danseur, fourbe, menteur, fou, chanteur... c'est une très jolie partition. J'ai un peu le trac, mais je suis très heureux !

C'est un métier où il y a peu d'élus. Y avez-vous toujours cru ?Oui, dans la mesure où je me suis dit que je serais toujours dans l'action. Je me souviens d'un casting où je n'ai pas été retenu et où on m'a juste dit : «Tu n'es pas le personnage ». Alors j'essaie de me créer mes propres opportunités. C'est pour ça que j'écris beaucoup. Je ne veux pas attendre que le téléphone sonne ou dépendre du désir des autres. Donc oui, j'ai toujours cette foi en moi !

Vous avez pu vivre une expérience incroyable aux JO de Paris 2024, pouvez-vous nous la raconter ?Tout au long des Jeux olympiques, Eurosport a invité des personnalités venues de tous horizons, du sport, de la cuisine, de la chanson ou du cinéma à commenter une épreuve, n'importe laquelle et j'ai choisi le tennis. Ils m'ont appelé suffisamment tôt et ça a collé avec mon emploi du temps. Et j'ai eu la chance incroyable d'assister à la finale. Et quel match ! En plus j'étais à côté Jean-Paul Loth, le mythique commentateur qui a bercé mon enfance et dont c'était la dernière et Frédéric Garnier, qui commente les matchs depuis maintenant une quinzaine d'années. J'étais comme un gamin. C'était vraiment dément ! J'ai assisté à un moment historique. Et vraiment ces JO ont été deux semaines absolument féeriques.

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